e rapprochement entre la vie du Christ et celle de la Vierge atteint sa plus grande expression dans la participation de cette dernière au mystère de la Croix.
La Mère de Dieu, présente au moment de la mort et de la déposition de la Croix de son Fils, est désormais associée et identifiée, comme physiquement, à son sacrifice.
 
A la Vierge de Tendresse, qui embrasse l'Enfant, tandis que celui-ci révèle sa passion et sa mort, fait écho cette Vierge de la Passion qui tient dans ses bras son Fils mort, participant ainsi au mystère de la Croix.
Le regard de la Vierge de ces deux icônes est très semblable.
La Vierge enlace le corps nu de son Fils, le maintient un instant encore hors du tombeau.
Son regard, empreint d'une infinie douleur, dépasse ce lieu de souffrances pour se porter au delà, vers l'Espérance de la résurrection, au sein du Père.
Epoux - Cliquez pour zoomer... Sur la partie supérieure de la croix on lit, en caractère slavon:
'Ne pleure pas, Mère, en me voyant au tombeau'.
Ce type canonique a fait son apparition au XIIème siècle.
L'image de 'L'époux', homme des douleurs, dans le monde byzantin est lié aux rites du Samedi Saint.
C'est le symbole du sacrifice et aussi de la victoire du Christ sur la mort.
C'est l'image du roi de gloire, l'Epoux patient et miséricordieux qui vient purifier l'épouse, l'Humanité, dans son sang. 

En Orient, la semaine sainte est dominée par le thème des Noces de Dieu avec l'Humanité.
Le samedi saint, cette icône est portée en procession et tout le peuple accourt pour l'embrasser pendant le chant solennel du tropaire :
'Voici l'Epoux qui vient au milieu de la nuit; bienheureux le serviteur qu'Il trouvera éveillé; indigne le serviteur qu'Il trouvera assoupi' . 
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Michel Buyse - Iconographe