e 'Sauveur non peint de main d'homme'
d'après une icône du XIIème siècle.
L'origine de cette icône remonte à deux récits apocryphes.
  
Dans la 'Rus' ancienne, le récit de la guérison miraculeuse d'Abgar, roi d'Edesse, était très répandu.
Ce roi, atteint d'une maladie incurable, la peste, envoya son serviteur Ananie trouver le Christ afin d'en obtenir la guérison, tout en lui confiant la tâche de peindre l'effigie de Jésus. 
Alors, Jésus se mouilla le visage et se l'essuya avec un voile sur lequel ses traits s'imprimèrent. 
Visage - Cliquez pour zoomer... Ce récit se rencontre pour la première fois dans un texte d'Eusèbe, historien de l'église au IVème siècle.
Le pape Gélase décréta que, ce récit étant apocryphe, il n'était pas canonique. 
C
ela n'empêcha pas que cette représentation iconographique se répandit et perdure jusqu'à nos jours dans l'église orientale. 

Cette icône nous enseigne qu'il n'y a rien qui soit uniquement fait de main d'homme, que toute réalité visible est toujours un miracle et que, pour être révélée dans son mystère, elle doit être crue et donc vue avec et par les yeux de l'Esprit.
L'icône est toujours une 'épiphanie', la révélation de l'humanité divine et de la divinité incarnée du Christ.
Cette icône du visage du Christ, très équilibré, est empreinte d'une grande noblesse. Les yeux, grands et profonds, attirent le regard du fidèle et semble vouloir l'emporter vers les réalités de l'au-delà. 
L'or de l'auréole et de la chevelure ainsi que le rouge de l'arrière plan expriment la divine royauté du Christ. 
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Michel Buyse - Iconographe