 'iconographie du
'Sauveur parmi les puissances',
XVème siècle Novgorod, provient de l'art byzantin des XII et XIIIème
siècles.Elle souligne l'aspect eschatologique de la sainteté, dont nous aurons la 'vision' dans la Jérusalem céleste, mais qui, pour le temps présent, est profondément soumise à chaque aspect de l'histoire et de la nature. |
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Le Christ est un juge miséricordieux, assis sur le trône préparé pour sa seconde venue. En contemplant le Sauveur, on est touché par la majesté, la dignité. Une paix et une grande douceur se lit sur son visage. Le regard du Christ ne se dirige pas directement vers les fidèles mais il dépasse notre réalité pour se porter au delà de notre pauvreté, vers l'éternité promise. La main qui bénit montre aussi l'évangile du salut. |
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La symbolique des couleurs des vêtements met en évidence la nature divine et humaine du Christ (le rouge, royauté divine, recouvert du bleu, humanité). Les sphères concentriques de la mandorle: bleues et rouges éclatants, de même que l'éclat de l'or de l'auréole et du trône, illustrent l'arc en ciel à travers lequel, selon la tradition de l'Ancien Testament, se manifeste la présence de Dieu. |
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Cette riche gamme chromatique exprime aussi un concept théologique fondamental: la nature 'sophianique' du Christ: l'arc-en ciel est, en effet, un des symboles de la Sagesse divine (Sophia) qui exprime la beauté de l'unité du monde créé, dont le centre est, précisément, le Christ. Les symboles des évangélistes qui entourent la figure du Christ font aussi allusion à cette incarnation de la Sagesse divine: le Verbe s'est fait chair dans l'histoire et il en est devenu la signification ultime. |
